A travers cette expérience, vous voyez comment vous pouvez choisir où vous voulez aller dans votre vie.
Le cerveau est un vaste champ d’émotions et vous pouvez emmener votre conscience, comme un faisceau de lumière, vers ce que vous voulez.
C’est un formidable pouvoir !
« Where the attention goes, energy flows » comme le dit Tony Robbins : Là où votre attention va, l’énergie abonde.
Tout est déjà en vous, il suffit de choisir ce que vous souhaitez développer pour l’entretenir et le faire grandir : joie, colère, ennui…
L’ennui est la pire des émotions, c’est ce qui nous détourne de notre but. Ou plutôt : ne pas être capable d’accepter l’ennui !
Par exemple, si vous êtes en surpoids, l’une des raisons peut être que vous grignotez devant la télé. C’est une façon de se distraire, de « combler un vide« .
Mais si vous voulez perdre du poids, il va falloir trouver un moyen de réduire cela.
Etre capable de faire face à soi-même.
Faire face à ses pensées, à ses émotions, à son humeur du moment SANS distraction. Prendre 5 ou 10 minutes en rentrant chez soi après le travail pour faire une méditation guidée de pleine conscience.
La Pleine Conscience (mindfuness en anglais) est la conscience qui se manifeste lorsque l’on porte attention intentionnellement et de manière non jugeante sur l’expérience du moment présent.
La Pleine Conscience s’entraîne par la méditation formelle (assise sur un coussin) et des pratiques informelles (marcher ou manger en pleine conscience).
La pleine conscience de vos sensations quand vous êtes en train de manger, par exemple si vous ne faites que ça (sans télé, en silence, en regardant et humant les aliments avant de les porter à votre bouche) va vous aider à vous sentir rassasié plus rapidement.
Car vous apprécierez mieux le goût des aliments et vous serez plus à l’écoute de vos sensations de faim et de rassasiement.
Ce n’est pas vraiment de profiter du goût : quand on mange 3 paquets de biscuits d’affilée, les premiers biscuits ont un goût excellent, puis on enchaîne sans réfléchir (en prêtant attention on observe des pensées du type « foutu pour foutu… »).
On se remplit automatiquement jusqu’à obtenir cette sensation d’estomac distendu, de léthargie qui aide à mettre le cerveau en pause.
Lorsque je souffrais de boulimie, je pensais que si je sortais des compulsions alimentaires j’allais retomber dans la dépression. J’ai vécu une dépression vers l’âge de 20 ans et je n’ai rien connu de pire dans ma vie, c’était ma hantise de traverser une telle épreuve.
J’étais persuadée que le fait de manger en quantité, me permettait de « gérer » mes émotions et de faire taire mes démons.
Et puis, je ne connaissais rien d’autre que cette routine ! Certes j’en souffrais, mais cette souffrance était connue.
Puis j’ai découvert que mes émotions n’étaient pas si terribles, que je les connaissais déjà mais au lieu de les regarder en face, je les mettais sous le tapis.
Elles étaient toujours là, enfouies. Et cette idée de « vide intérieur » que je cherchais à remplir, n’était qu’un mythe.
J’ai pu guérir des compulsions alimentaires, en continuant à être heureuse et sans souffrir de dépression. J’ai simplement retrouvé plus de liberté dans ma façon de m’alimenter, et éliminé la culpabilité lorsque je consomme certains types d’aliments.
Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain, j’ai appris à me connaître grâce à la méditation, voir que les émotions que je redoutais tant étaient juste temporaires, découvrir d’autres moyens de les canaliser mais surtout les vivre avec courage.
J’ai appris à me détacher de mes pensées, à détricoter toutes ces croyances limitantes et ces peurs irrationnelles qui me maintenaient dans ce cercle vicieux de plus de 10 ans de compulsions alimentaires.
Si vous comprenez que vous n’êtes pas vos pensées, ni d’ailleurs vos émotions, et que vous avez le pouvoir de les choisir, votre vie entière va changer !
C’est comme si jusque là, vous étiez passager d’un beau bateau, votre vie.
Mais vous vous laissiez porter au grès des vagues, les circonstances extérieures.
Lorsque vous voyez arriver un rocher (la difficulté), plutôt que de donner un coup de guidon pour l’éviter, vous vous laissez porter par le vent et en plus vous vous cachez les yeux parce que vous avez peur !
Enfouir ses émotions ne marche pas.
Cela ne marche pas car en les sortant par la fenêtre, elles reviendront toquer à la porte.
Il suffit juste d’ouvrir les yeux pour découvrir le fabuleux paysage dans lequel vous évoluer, et surtout voir le guidon juste devant vous.
Ce guidon, c’est votre conscience.
En faisant « le vide » dans votre tête (ou plus exactement, en apprenant à observer vos pensées comme un témoin, en ramenant votre attention à votre souffle), vous reprenez les commandes.
Et vous pouvez ensuite décider librement de
Maintenant j’ai un exercice pour vous.
Qu’avez-vous peur de faire seul ?
Aller au cinéma, boire un verre, déjeuner au restaurant ? Ou même partir en week-end dans une ville que vous ne connaissez pas ?
Choisissez l’activité que vous n’avez jamais fait seul parce que vous n’osez pas, vous avez peur du regard des autres.
Mettons qu’il s’agit d’un verre en terrasse.
Peut-être que votre discours intérieur est « que vont penser les autres de moi ? ». Vous craignez qu’on pense que vous n’avez pas d’ami, que quelqu’un vous a fait faux bond, ou que vous êtes bizarre de prendre un verre seul en terrasse.
Bien. Maintenant que vous avez identifié les pensées qui vous ont freiné jusque là, vous pouvez réaliser qu’il ne s’agit que de suppositions. Peut-être que certaines personnes vont vous trouver bizarre ?
Mais vous, si vous voyez quelqu’un seul au restaurant, allez-vous seulement le remarquer ? Si oui, allez-vous le juger ?
La plupart des gens ne prêteront même pas attention à vous.
Pour mener l’expérience jusqu’au bout, il faut être pleinement présent à vous et à votre environnement, c’est-à-dire : boire votre verre tranquillement, en pleine conscience, en cherchant à profiter de l’instant.
Vous pouvez en profiter pour observer les pensées défiler dans votre tête, comme des petits nuages.
Mais surtout, ne trichez pas en sortant un bouquin ou en étant scotché sur votre téléphone portable !
Soyez seul et assumez-le, avec le sourire.
Bien sûr si l’exercice vous paraît difficile vous pouvez le faire en deux temps, une première fois avec une béquille comme un magazine, puis quand vous avez surmonté votre crainte recommencer le nez en l’air.
Lorsque vous l’aurez fait, vous pourrez vous féliciter et être fier !
Vous aurez appris deux choses fondamentales :
Lorsque j’étais à l’aéroport pour partir seule une semaine à Naples, il y a un an, j’avais peur. Et mon grand-père m’a dit cette phrase que je n’oublierai jamais :
« Tu n’es pas seule. Tu t’accompagnes. ».
De votre naissance à votre mort, vous serez « coincé » dans votre peau, avec vous-même.
D’où l’importance d’apprendre à vous connaître, à savoir ce qui vous rend heureux pour l’obtenir !
Pour aller plus loin, je vous recommande la lecture de ce livre qui a changé ma vie en intégrant la méditation comme pratique quotidienne :
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Qu’en pensez-vous ?
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